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Page:Rilke - Poésie (trad. Betz).pdf/51

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TOURNESOLS

Le soleil brasille à la lisière du ciel.
À travers la glèbe épuisée de moisson,
les femmes pataugent vers les champs.
Le long des rails qui scintillent,
près de la maisonnette du garde-barrière,
— solitude d’été, —
rêvent les tournesols.