Aller au contenu

Page:Rilke - Poésie (trad. Betz).pdf/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

PARFOIS, AU FOND DE LA NUIT…

Parfois, au fond de la nuit,
le vent comme un enfant s’éveille.
Tout seul il marche dans l’allée,
doucement, doucement, vers le village.

À tâtons, jusqu’à l’étang il s’avance
et y fait le guet :
les maisons sont toutes blanches,
et les chênes, muets.