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Page:Rimbaud - Œuvres, Mercure de France.djvu/261

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Jeunesse


I

Dimanche

Les calculs de côté, l’inévitable descente du ciel, et la visite des souvenirs et la séance des rhythmes occupent la demeure, la tête et le monde de l’esprit.

— Un cheval détale sur le turf suburbain, et le long des cultures et des boisements, percé par la peste carbonique. Une misérable femme de drame, quelque part dans le monde, soupire après des abandons improbables. Les desperadoes languissent après l’orage, l’ivresse et les blessures. De petits enfants étouffent des malédictions le long des rivières. —

Reprenons l’étude au bruit de l’œuvre dévorante qui se rassemble et remonte dans les masses.