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Page:Rimbaud - Poésies, 1919, éd. Berrichon.djvu/11

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NOTICE




Ces poèmes manuscrits d’Arthur Rimbaud sont de toutes les époques de sa vie littéraire. Ils précèdent la conception d’Une Saison en Enfer, qui est l’adieu du poète à la littérature.

La Ie et la IIe parties du présent recueil correspondent à la quinzième année. Les vers de la première partie furent composés au collège de Charleville et au cours de la première fugue de Rimbaud vers Paris; ceux de la deuxième partie ont été écrits à Douai, au cours de la seconde fugue, celle-ci en Belgique.

IIIe partie. — Ce sont les vers de la seizième année. Ils font partie d’un recueil préparé par Rimbaud lui-même à la fin de 1871. La pagination est de sa main. Nous avons conservé l’ordre dans lequel il les colligea. On trouvera là une seconde version des Effarés. Rappelons que Les Mains de Jeanne-Marie, récemment retrouvées, remplissaient les pages 9 et 10.

IVe partie. — Rimbaud a dix-sept ans. Il vient de rompre avec le vers régulier : il crée le vers « libéré », le vers libre. C’est l’époque des Illuninations, l’époque où le génie du poète s’épanouit le plus complètement. Pour une des versions de la Bonne Pensée du Malin, Rimbaud a supprimé le titre et la ponctuation, ce qui, entre parenthèses, ferait de lui, sous ce