Page:Rimbaud - Reliquaire, poésies, Genonceaux, 1891.djvu/26

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que la cruauté. Il ne l’était pas, parait-il, par pose seulement quoiqu’il affirmât souvent « Il est important de tuer Cabaner ! » mais une nature véritablement et profondément méchante.

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Ce fut avec Verlaine qu’il quitta Paris, pour aller d’abord en Angleterre, puis à Bruxelles, en 1871, et de là à Mons où eut lieu un petit drame.

Alors Rimbaud retourne seul à Roche où sa mère s’était fixée — puis il part pour l’Angleterre où il est deux ans professeur, voit et fréquente Vermesch. D’Angleterre il passe en Allemagne, à Stuttgard, pour y apprendre l’allemand — il y reste cinq ou six mois et Verlaine vint l’y retrouver — sa mère lui avait donné de l’argent pour y rester. Mais il émigre sur Milan, manque de périr en franchissant à pied le Saint-Gothard. À Milan, son séjour n’est que de un ou deux mois. — Il veut rejoindre un de ses amis (Mercier) dans une île de l’Archipel. — Il a le projet d’aller à pied jusqu’à Brindisi pour rejoiridre Warna. Il tomba d’insolation à Livourne où le consul français le fait rapatrier sur Marseille — 1875. C’est là qu’il s’engagea dans un comité carliste d’insurrection établi sur les côtes, reçut de l’argent, mais revint à Char-