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L’HEURE DES VACHES

coulisse, on barrait l’entrée du jardin potager, on fermait la porte de la grange, et — « Qué, vaches, qué ! » — les bêtes entraient dans le parc.

Puis, on tirait les vaches. Dans l’ombre qui descendait, nous entendions un ruminement confus, des meuglements vers l’étable, et le bruit, très doux, du « lait tombant dans du lait ».

Du haut du clocher, l’angélus du soir jetait sur la campagne ses derniers tintons.

L’heure des vaches était passée.





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