Page:Rivard - Manuel de la parole, traité de prononciation, 1901.djvu/67

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VALEUR PHONÉTIQUE DES CARACTÈRES 57 E a alors pour effet de rendre lougue la voyelle précédente, surtout à la An des mots ; h la rime, il se prononce comme il est dit au No 122-VIH.

b) Dana les combinaisons eau et ein : beau (bô), teindre (ti ?t dre), ete.

e) Dans les verbea seoir (soar), asseoir (a soar), rasseoir (ra soar), et surseoir (sur soar). d) Quand il est placé, par euphonie, entre g et a ou o : mangea (inan ja), nageons (van j on), geôlier (jô lié), etc.

E donne alora à g la valeur de /. II. E se traduit par le son É dans les cas suivants ; a) Dans les terminaisons en er, ier, ifd, cf, suivies ou non d’une s, et en ez, quand les consonnes finales r, d, f et z, sont muettes : agacer (a ga cé), cockers (ko chè), rosier (rô zié), volontiers (vo lcm. tié), trépied (tré pié), pieds (pié), clef (klé), nez (né), etc. b) Dans la eonjonetion et (é).

e) Au commencement des mots, quand il est suivi de deux consonnes semblables, autres que rr, mm, ou nn, et dont une seule se prononce : effroyable (é froa ia ble), effort (é for), essaim (é cin), etc. d) Dans les mots commençant par dess : dessin (dé cin).

Cependant e est muet dans dessus (de su), et dessous (de sou). e) Quand il se eombine avec a ou o pour former les signes eoinposés œ et œ : œdicule (é di ku le), œcuménique (é ku mé ni ke).

Cependant le signe œ, immédiatement suivi d’une voyelle, se combine avec cette voyelle pour représenter le son eu, ouvert ou fermé : œuvre (eu vrej, œil (cuit), vœu (veü), etc.