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DICTIONNAIRE


CLASSIQUE


DE LA LANGUE FRANÇAISE.


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A.


A s. m. première lettre de l'alphabet, a première des cinq voyelles. Grand a, petit a. Il ne se prend point de s au pl. Deux a. — Panse d'a, première partie de l'a. Il n'a rien fait. — Ne savoir ni a ni b, ne savoir pas lire, et fig. dire fort ignorant. — A, sur le revers des anciennes médailles grecques, signifie qu'elles furent frappées à Argos ou à Athènes, et sur les médailles des empereurs, cette lettre signifie ordinairement Auguste. A est aussi la marque de la monnaie frappée à Paris. — A est tantôt lettre et tantôt mot ; dans cette dernière acception, il est ou verbe ou préposition.

A. trois. pers. du sing. du prés. de ind. du verbe avoir. Il a une maison, il a du mérite. — Impers. Il y a, il existe. Il y a des gens qui vivent.

A, prép. marque un rapport à un terme, à une fin, à un but, aller à Gfni^,pss« Il se pmul point •^ ' a |L Dmu c^PofUtf ^a, pre- «m ftrm itTé, n n'a pmsjait Mr^«v/«,at*arica («il. — Ne '■•«**,■««■ voir p«s lirt, (t%.&rc^i|afmt. — A. •«rie ■ncnlantMnouMdatllM grec- <«». «p* ^a'dl» f«reat Cr«p- f^iiffcaoaa Atliiac», et nur ^■rfigw in tmftremr», cette ^ ^**amiU mêttfme Am Im moii- ^Ht*« • Pan»- — A e»l ualAt «'^ «tawic Ml ; 4aM cette aer- »*• ««p«î«, H nt (M verbe oa , *!**»• P«». Al fisg. d« pré». ■■•■4 4 rcrbe «Toïr. // « uti*

      • «,d«^«^U.— Ivper». //

7«. i tàrtc Hjmée» g€m$ ^ui i)prp.aaT^ sa rapport à aa J*»». « «« fia , à an but , aller à '**: uiatx terme 6tt^t Itre na fi«8», ivATiàie m paiwe m ■•• «Bi 4'àndM : aJati l'oa ae "«P*, «tfwir/toiie. Partoot r *** ^*» • I iM« pnmiUTc de

  • ^% }» tac analogie pim oa

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  • *'^. aj^atée, il résulte
    • ^EsiprtKaRke, diatiBctÏTc,

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La prép. à sert â marquer le temps, se lever à six heures ; le lieu, se tenir à l'entrée de l'église ; la posture, le geste, être a genoux, prier à mains jointes; la manière de wm , de >*lMbiller , ^de se met- tra, da BMrcher, eiere à la ^firan- Îaise, s' habiller a l'espagnole, oeeme a /pauleileSy marcher à grands pas; U quantité, on en ttvu- «*e ii^ foison; le pria, U Taleor d'une chose, vin k dôme sous la bouteille; la mesure, le poids dont on se sert pour débiter, vendre du vin à ta pinte, vendre de la vidnde à la li- vre; Tasage auquel une chose est propve, ferrr â froment; ce qu'aoe chose est propre â contenir, e'tuià lunettes; le motif avec lequel on agit, il l'a dit à bonne intention.

La prép. à se trouve comprise dans le mot au , que Ton met par con- traelioii pour k le devant le» noms masc qui rommencent par une con- sonne on une h aspirée , comme, au pire , au h/ros^ et dans le mot aux que l'on met pour à les devant les noms des deas genres, qaelle que soit leur lettre initiale, comme , aux pi- res, aux amis^ aux h/ros» — La prep. a , salon les mots auxquels elle se joiat, signifie apris , avec^ par, p^ur^ selon ^ suivant f /ur, vers: à deux mois de Ikf apris denx mois; <m- vaillerk t'aiguille t avec raiguiilc; on fkge k sa mine^ par sa mine; prendre k témoin^ pour témoin; ha'fit k la mode^ selon ou suivant la mode ; monter k cheval , sur un cheval ; tirer k ta fin , vers m Gn. Elle signifie suiisi dans, en : Vivre a Fans* Et lajlanmte k la main les Muivre sur les eaux. (Bac.)

Placée entre dena nombres , elle signifia environ : Bataillon de cift^ k six cents hommes.

A tient quelquefois lieu de gérondif. On dirait à le voir, en le voyant.


Il s'eaplora avec riafinitif. 5'a ser k causer f maitre k deuuer. Jdntavec un nom oaavrc aa verbe, il sert à former das axpressioas ad- verbiales : A merveille , k révir.

A privatif, t. de gramm. Il ré- pond en générsl k la prép. sotte , on k une négation , et se place tou- jours au commencement du mat, comme dans acéphale, sans tite. Il marque aussi qaelqucfois aug- mentation . et alots il se nomma a augmentatif.

AA, en chimie , signifie le mélaa- %e , k parties égales , ^ plusieurs sulMtances différentes.

ABA , s. m. T. de comm. Etoffé de laine fabriquée en Turquie.

ABAB . s. m Matelot qu'on live en Turquie à défaut d'esclaves.

AB ABRUPTO, plus communément ex abrupto, espr. empr. du latin. Snr-le-cbamp, sans pré- paration.

ABACA , s. m. T. de comm. Lia des Philippines. — T. d*hist. nat. Bananier des Indes.

ABACOT. Voret, Asaqui.

ABAISSE, s. f. Pâte qui fait le fond de toute espace de pâtisserie.

ABAISSEMENT, s. m. Action d'nn corps qui docend d'un point plus élevé, ou état de re corps re- lativemcnt à cette action Àbais>e- ment du mercure dans le barontkUe — Diminution de hautenr. Ahaistt- ment des eaux. — Fis. Humiliation volontaire en forcée. Ce tri^t" abiiiMcment convient à majoriuur. (Kac.^ — T. de méd. Manière d'«>- pérer la caUracte. '— T. d'alg. Bé- durtion des équations atf moindre degré dout elles soient susceptible» — En astron. , il se dit du pAle , de lliorison visible, et d*une étoile sous lliorison. = Aoaissem^nt, but- setse. L'abaissement eut l'rflVt d'an événement qui a dégradé du pre-