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902 SOU SOU SOU

l'aise, le plaisir, l’amoar. Souftin tT autant plus doux au* il fiMaii Us eéUr. (Rac.) — £« aemUr soupir , e dernier momeat de la «ic. J* Uur serai d’voud jusau’à mon dernier lonpir. (Volt.) — 1. de mas. PauM d’un lier» » «l’un quart de mesure ; aigne nui Tindiquc.

SOUPIRAlL, s. m. Ouverture h une care , à un «outerrain , pour donner pavMge à r«ir et au jour. Et bientôt Jant le temple entend , non sans fr*mir, de l’antre redout/ les aonpiraux gémir. (Roil.) SOUPIKAXT, i. m. Aspirant; amant , galant. Aucun pomr nos h^nux Yeux n’est notre aonpiranU (Mol.) Ftun, SOUPIRER, T. a. Dire, chanter avec grâre , tendresse et mélancolie. .Sljle poétique. Soupirer ses peines. /.<•# vers que sonpirait TibuUe. (fk>il.) — V. n. PoMster des soupirs. Soupirer de douleur, de regret , d’at^pur. fl est un berger dti vil- Itifie dont l’abord, dont la voix, dont le nom fait rougir : on soa- pire à son souvenir; on ne sait pas pourquoi , cependant on soupire. (La Font.) — Soupirer pour..., ttnrps... , désirrr ardemment, re- cLercber avec paMion. Mon caur ne soupirait que pour la renommée. (Bac.) — Soupirer pour une Jemme, en être amoureux. SoopiRB , Kc , part. SOUPIRKUR , s. m. Celui qui pons»e des soupirs. Imu. SOUPLE . adj. des d. g. Ma- niable , flexible , qui cède facile- ment sonii raclion des doigta. Une j^une vigne qui /tendait ses bran- ches souples. (Téa.) — Qui se plie et se redresse facilement , prproptc- tuent. Ses jambes souples et ner- veuses. ( Fén. ) — Açile , leste. Pertonne souple. — Fig. Docile, romplaisant , soumis. Se prend sou- vent en mauvaise part, ralet son- |îlc au logis... (Boil.) — Flatteur , insinuant. Esprit, caraetire souple. Voy*% Gant. SOUPLEMENT, adv. Avec sou- pleaae , d’une manière souple, an prop. et an fig. SOUPLESSE , s. f. Facilité i se mouvoir; flexibilité de corps; agi- lité, légèreté. // fit autour force grimaeeries , tours de souplesse... t La Font.) — Fig. Docilité, coni- Slaisance , soumission ; flexibilité ’esprit, dispoKÏlion à se plier à tout pmir arriver à son but, adresM , îinesae. Si votre esprit plein de souplesM... (L.a Font.) — Fig. et fam. Tours de souplesse , moyens artificiens . moyens fins et subtils.

SOUQUENILLE. s. f. Long sur- tout de grosse toile.

SOUQUER, V. a. T. de mar. Serrer de près, ferme, à demeure.

Souqué, ée, part.

SOURBASSIE, s. l Belle soie de Perse.

SOURCE, s. f. Eau qui sort de terre pour se former en fontaine, en ruisseau, en rivière, en fleuve. Le commerce est comme certaines sources ; si vous voulez détourner leur cours, vous les faites tarir.


(Fén.) — Endroit d'où elle sort. Sources du Nil, etc. — Fig. Principe, origine. La première source de l’autorité des rois vient de nous. (Mass.) — Rase , fondement. Mon trépas, source de votre gloire, ouvrira le récit d’une si belle histoire. (Rac ) — Occasion, sujet. Cette image cruelle sera pour moi de pleurs une source éternelle. (Rac.) — Endroit d’où une chose procède ; premier auteur de... Aller, remonter à la source. Les poètes et les orateurs sont de mauvaises sources pour un historien. (Montesq.) — De bonne source, d’une personne bien certaine de ce qu’elle raconte. Je le tiens de bonne source. (Pasc.) — Couler de source, être dit, écrit avec une extrême facilité. Il s’était fait un style qui n’était qu’à lui et qui coulait de source avec abondance. (Volt.) - T. de mar. Source du vent, endroit d’où le vent souffle.

SOURCIER, subst. m. Celui qui prétend découvrir les sources.

SOURCIL, s. m. Poils en arc au.deasus de la paupière. Jupiter leur parut avec ses noirs sourcils. (La Font.) — Fig. Froncer le sour- cil p montrer du niécon lentement. — T. d’archit. Le baut de la porte

ni pose sur lea pieds droiu. — T. 

’bist. UNt. Poisson du genre du chétodon. SOURCILIER . a. m. Saillie du four à glaces. — T. d’anat. Musde du sourcil. — T. d’bist. oat. Poisson du genre du blenne., SOURCILIER. ERE, adj. T. d’anat. Qui a rapport aux sourdls. SOURCILLER , t. n. Sortir en petites sources. L’eau qui a pénétré daiu l"^ intérieur de la terre , sour- cille en différents endroits. { huff. ) — Remuer le sourcil. — Fig. et fam. Ne ptu sourcilleir, ne laisser paraître sur son Tisage aucune mar» que d’altération , de trouble. SOURCILLEUX, a. m. Sorte de léxard. SOURCILLEUX, EUSE, adj. Alticr, arrogant , hautain. fVrv ci’t endroit du chœur, où le chantre or- gueilleux montre assis à ta gauche un front si sourcilleux... ( Botl. ) — Poét. Fort haut. Mont, roc sour- cilleux. SOURD , s. m. Celui qui est privé de Touie. Un sourd de naissance est nécessairement mwtt» ( Buflf. ) Fém. Sourde. — Reptile, rojre» Sala- MAMItaK. SOURD, DE, adj. Qui n*enund pas , on qui euteod très-peu. Ap* proche» , je suis sourd. ( La Font. ) — Fig. SuurJ à... , inexorable , in-’ flexible, insensible. // est sourd 4 ma voix. (Doil. ) — Fig. et fam. Fairt la sourde oreille, ne pas r»> pondre , se refuser à ce qu*on nous demaude. — En parlant des lieux , des choses , peu sonore , qui ne re- tentit pas comme il devrait. — Bruit sourd , qui n’est pas édatant ; et fig. , nouvelle qui n est pas publique. — Fig. Conduit très’secrétemeot. Intngue sourde. — Douleur sourde , Î|ui u est point aiguë. —£antem« , ime sourae, f^orez LAVTxaiia , Lf ■■■^ SOU Isa. — T. demstii. Q»m^’i$»i, incommensurable. — T. ée ^ec Couleur sourde , qat s ^ iccbi. — T. de joaill. Pierre Kmé.ft a quelque chose d’aèscar , de «■- brc , de bronillé. SOURDAUp , s m. JImmt m peu sourd. Féos. SourduuJr. Fm, SOURDE, s. f. ^T. ée va Pf tite bécassine. SOURDELINE. «. CVssmtfl- talie. à quatre cl«alaaMs«i. SOURDEMENT, sdv. Hwmm nière sourde, qui fiùtpeaicbs:, et fig. , en .«ecret , s la wernèw SOURDINE, a. f. Oaas«s<M> tre à répétition , ressort qsieuptf le marteau de fiappcr sarbbsèt. — Ce que Poo met da» as «ta ment de musique poar es dëAt le aoo ; petit instmiarat à «a taei — A Ut somrdtste, evf. a^. Sa b(uit , eu oachetie. Fam.

SOURDON, s. m. T. d'Hist. nat. Espèce de bucarde.

SOURDRE, v. n.(ne s'emploie qu'à l'infin. et à la 3e pers. du prés. de l'indicatif.) Sortir de terre, d’un rocher, etc., en parlant des eaux. — T. de mar. S'élever en parlant d'un nuage. — Sourdre au vent, le bien tenir, en parlant du navire.

SOURICEAU, s. m. ^sbiSm souris. Un souriceau tttt jt»- ( La Font. ) , SOURICIERE, a. f- Piirr les souru. L.U mort aux reu,* souricières... ( La FonL) SOURiaW, LNE,ai^. Db» ris. fnus. SOURIQUOIS, SE, sJ^^h souris , des rats. Le pemfif ^b* quois. (La Font. ) fam. n mt- SOURIRE, s. m. A«iiMé(«’ rire. Vore*. Souais. SOUR’lKE , T. n. Riit «w*^ ter, par no léger moa*caa< f* lèvres et des yeux. Oncna^^’ Uèoquait , en sourit , laeir ’ ^ ( Le Font. ) — Sourire k...,^ approuver , agréer avec cs»f«~ sance ; marquer de l’istriUioff avec quelqii un , de l’cittsM. k raflTection, de l’amoar, itk» dresse par on sourire, /r «f* * je vois le jour que je ret^tf que père nt mère ait im^ " sourire. ( Rar. ) — En piH<tf ^ choses, présenter un sjpcrtif»" ble , des idées riantes ; prasd^tl’ plaisir. SOURIS, s. m. Ris lêfir««^ courte durée ; ris modeste; » " complaisance, de pitié. «kMf’ etc. Im. malice au soari» f^ ( Rouss. ) ^ Souris , sounrt. Oî «* le sourire , il repose ser I« »"•’ • on aperçoit le /ouït» , il » ét»s.* Le sourts prolongé dericat «*" La peinture fixe It soimn i f^ quisse le sourts. SOURIS, s. f. PetiHaa^rar rongeur do genre rat. tirf >'*" totnha du bec d’un fftal-Assri t ne l’eusse pas ramanèf, •*’*" ’ bramin le fit. (ha Foat.) - f "^ leur grisr de cet animal. — P entre le pouce eC Pindet:»**’ charnu du manche d’an fe*- *^