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Page:Rivarol - Petit dictionnaire des grands hommes de la revolution.djvu/13

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que cette inégale diſtribution des biens, qui forçoit le pauvre à travailler pour le riche, ce qui donnoit à l’argent une circulation mal entendue, & à la terre une fertilité dangereuſe ! Grâces au ciel, tout eſt rétabli dans l’état ſauvage où vivoient les premiers hommes ; le parti le plus fort s’eſt trouvé naturellement le plus juſte, & comme tout le monde s’eſt mis à gouverner, les cris des mécontens ont été étouffés. Des gens mal intentionnés ont oſé reprocher à la nation le ſang qu’elle a répandu en s’emparant de l’autorité ; ils ont cru que la