Page:Riversdale - Échos et reflets, 1903.djvu/130

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Le chant de l’Adonis et l’hymne du Linos
Se mêleront aux parfums troubles de Paphos,
Et mes mains dénoueront ta ceinture d’opale.
Les feuilles neigeront sur l’or de ta sandale.
Tu viendras près des lacs où meurent les lotos,
Où viennent se baigner Adonis et Linos.


Là-bas, j’égrènerai mes rires de Faunesse
Que le souffle pesant des vendanges oppresse,
Et je saccagerai les lits et les vergers.
Viens, tu respireras l’odeur des orangers
Sur la couche où bondit mon automnale ivresse,
Viens, ton corps subira mes viols de Faunesse.