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Les Éternelles Amoureuses


Les éternelles amoureuses
Ont gardé l’éternel printemps.
Leurs chevelures ténébreuses
Répandent leurs anneaux flottants…
Ô charme lointain d’Aspasie !
Sur ses lèvres viennent mourir
Le sanglot de la poésie
Et le cri rouge du désir.
Cléopâtre, l’Isis profonde,
Étend ses lascives pâleurs