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Page:Riversdale - Échos et reflets, 1903.djvu/86

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J’entendrai les chasseurs étranges des ténèbres,
Les frissons noirs des ifs, le son des corps funèbres.

Auprès de moi, blancheurs de nuage et de jour,
Luiront les visions mortelles de l’amour.

Je pencherai mon cœur sur l’eau de la lagune,
Lorsque s’attendrira le rire de la Lune…

Impérieusement je prendrai mon essor
Cette nuit : je fuirai vers les espaces d’or.