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Primavera, gioventù dell’anno.




On entend les oiseaux gazouiller doucement.
Leurs chants mélodieux troublent le firmament,
Et l’odeur des lilas nous grise de désirs.
Les couples enlacés emmêlent leurs soupirs ;
Le papillon voltige et butine les fleurs,
Et les lys sont parés d’amoureuses pâleurs.
Le tourtereau brûlant roucoule dans les bois ;
La tourterelle cède à l’appel de sa voix ;
Le sournois écureuil apparaît et s’enfuit ;
Le sinistre hibou s’endort jusqu’à la nuit.



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