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Vers l’amour
Et, quand viendra la nuit, tu cloras ta paupière :
Auprès de ton chevet je veillerai, sévère,
Sur ton sommeil que rien ne doit inquiéter ;
Ne jamais te quitter.
Et je consolerai tes heures de tristesse.
Je veux être pour toi l’amie enchanteresse,
Dont le constant amour semblera répéter :
Ne jamais te quitter.
Quand les rayons d’argent égrenés par la lune,
Comme des diamants font briller la lagune,
Mon cœur inassouvi veut encor souhaiter :
Ne jamais te quitter.
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