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Vers l’amour


Je voudrais t’aduler en exquise maîtresse,
Ceindre ton jeune front de couronnes de fleurs,
Sans jamais un nuage et sans jamais de pleurs,
Ne voir dans tes grands yeux qu’un rayon d’allégresse.
Tu courbes ma fierté sous la divine loi :
Je ne puis vivre sans toi.

Tu sais être toujours l’amoureuse câline ;
Le temps auprès de toi rapidement s’enfuit ;
Ton sourire captive et ta grâce séduit ;
Ton lumineux regard ensorcelle et fascine.
Tu fais battre mon cœur du plus divin émoi :
Je ne puis vivre sans toi.



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