Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/117

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ment à me donner ta fille, je l’emmènerai et nous irons rendre à mon père les derniers devoirs.» — "Emmène-la."répondit le roi. Il lui donna une escorte de cavaliers et de soldats. Arrivés à un endroit, Si Moh’ammed dit aux soldats: "Vous pouvez retourner au palais, car notre pays est loin d’ici. "L’escorte revint au palais, et les voyageurs continuèrent leur route; bientôt si Moh’ammed dit au pêcheur: "Arrêtez-vous ici pendant que j’irai faire une reconnaissance au pays de ton père.» Il partit en avant, et arriva aux portes d’une ville qu'il trouva fermées; il monta sur les remparts. Une ogresse l’aperçut: "Je te salue. Si Moh’ammed." — "Que Dieu te maudisse, sorcière; allons, je viens chez toi." — "Que me veux-tu donc, Si Moh’ammed?" - "On cherche à te tuer." — «Où faut-il me cacher?" Il la mena» dans la poudrière de la ville, ferma la porte sur elle et mit le feu aux poudres; l’ogresse mourut. Il revint vers le pêcheur: "En avant," lui dit-il, ils entrèrent dans la ville et s’y établirent. a jour, Si Moh’ammed tomba malade. Le pécheur le trouva entre les bras de sa femme: "Jette-le, lui cria-i-il, il sent mau-