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Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/173

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4. — LE CADI ET LA FILLE DU MARCHAND DE SAVON
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Un cadi fit annoncer une réunion publique de toute sa ville: « Je vous proposerai une enigme, dit-il aux citoyens, je couperai la tête de toute personne qui ne saura pas l’expliquer: Il y a un arbre très élève, l’arbre a douze branches, chaque branche a trente feuilles, chaque feuille a cinq fruits. » On se retira en attendant le jour suivant. Un marchand de savon dit à sa fille: « ma fille, prépare-nous ce qu’il y a de meilleur dans la maison, nous le mangerons. » - « Et pourquoi, ô mon père: » — « Ô ma fille, répondit-il, le cadi nous a proposé cette énigme: Il y a un arbre très élevé, l’arbre a douze branches, chaque branche a