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Page:Rivière - Recueil de contes populaires de la Kabylie du Djurdjura, 1882.djvu/69

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leur dit : • Donnez-moi une faucille. • Quelqu'un lui répondit: "Nous qui sommes forts, nous avons coupé jusqu'au soir sans pouvoir l’achever, et toi, tu en serais capable ? Voyons si tu trouveras un nouveau moyen d’en venir à bout .... » Au moment où il allait donner le premier coup, une voix lui dit:« Prends garde à moi, ô mon frère." La voix pleurait, et l’enfant se mit à pleurer; la pluie tomba. H’ab Sliman aperçut sa sœur: « Ris, » lui dit-il, elle rit, et le soleil brilla; les hommes se séchèrent." Peigne-toi," et il tomba des gigots; tous ceux qui étaient présents s’en régalèrent." Marche, » et il tomba des roses. " Mais, qu’as-tu donc, ô ma sœur ? " — «Il m’est arrivé ce qui m’est arrivé. » — " Quelle vengeance désire ton cœur > » — « Attachez la fille de ma marâtre à la queue d’un cheval, qu’elle soit traînée dans les broussailles." Quand la jeune tille fut morte, on l’apporta à la maison, on la fit cuire, et on l’envoya à sa mère et à sa sœur." O ma mère, s’écria celle-ci, cet œil est celui de ma sœur Aftelis. » — « Mange seulement, malheureuse, répondit la mère, ta sœur Aftelis est devenue l’esclave des esclaves." — « Mais