Chambéry et Gex, se sont-ils conformés dans la production de l’espèce monétaire qui nous occupe ? Autant qu’il est permis d’en juger par le poids de chaque unité, inscrit dans les comptes, nous inclinons à croire que l’ordonnance du 29 juin 1577, rédigée spécialement pour les ateliers de Bourg et de Chambéry, les a, sans discontinuation, régis jusqu’en 1586. En conséquence, dans leur pureté primitive nos parpaïoles devaient réunir les qualités suivantes : Sçavoir les dits parpaïllioles en valeur de neuf deniers qui seront en bonté à deux deniers, deux grains et en poids 130 pièces au marc, aux remèdes de deux grains en loy, et en poids six pièces, pesant, chacune pièce, un denier, neuf grains, et seront 136 pièces au marc compris les remèdes.
Durant les premières années de son règne, Charles-Emmanuel fit frapper des quarts de sol, au même type que son père. Il en existe un grand nombre de variétés, la plupart provenant des ateliers d’en-deçà les monts. Elles sont différenciées entre elles par la disposition et la combinaison des pièces accessoires, roses, points, lettres monétaires, etc. Le lecteur se rendra par lui-même un compte exact de ces variantes, en parcourant, avec nous, la longue série de quarts qui va suivre.