en monopolisèrent la production sous Emmanuel-Philibert, dont le règne, d’ailleurs, touchait presque à sa fin.
Sauf la légende du droit, Charles-Emmanuel conserva le type de son père, tant au point de vue de la forme que sous le rapport du titre et du poids. Il fit frapper des quarts de sept à Nice et à Turin, en 1580 et en 1581[1]. Mais le faux-monnayage s’en empara. C’est alors que, pour mettre un terme à cette coupable industrie, la Chambre abandonna la primitive empreinte, pour lui substituer celle de l’ancien quart de sol frappé à Aoste. Ce changement eut lieu dans le courant de l’année 1589.
Telle est la genèse du type de quart de sept, sur lequel la découverte de Confranchette a rappelé l’attention en produisant à la lumière quelques-unes de ses variétés.
IV
Monnaies étrangères.
Les monnaies étrangères, recueillies à Confranchette, appartiennent à la numismatique de l’évêché de Sion, à celles de Genève, des rois de France, du Dauphiné, de la ville de Besançon et de la Franche-Comté.
Ce billon est rare et inédit.
En reconnaissant une épiscopale parmi nos monnaies, nous avons eu un moment de surprise. Cependant, les
- ↑ Promis et Duboin, pl. XXIX, n. 9.