Page:Rivista italiana di numismatica 1898.djvu/489

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
483
tessères en bronze, etc.

B) Pays d’origine des pièces.

Par ce qui précède le lecteur aura pu voir que le grand nombre de ceux qui ont écrit sur ces très curieux monuments, les ont envisagés comme des monnaies incertaines ou appartenant à de nombreuses villes alliées du Péloponèse, de la Crète, de la Béotie, de l’Attique ou de l’Asie Mineure. Quelques autres cependant, dont Beulé est à la tête, les ont admis comme des tessères attiques ou d’un pays indéterminé, mais d’usage spécial, inconnu ou incertain.

De toutes ses opinions, aucune n’a pas été définitivement acceptée, comme le démontrent les écrits récents des MM.rs Imhoof et Six qui continuent à considérer ces espèces comme des monnaies, le dernier surtout, qui va jusqu’à leur contester leur origine attique.

Toutefois, que ces monuments sont attiques, cela ne fait pas l’ombre d’un doute pour nous. Toutes les nombreuses pièces de notre Collection Nationale, celles des collections Lambros, Mélétopoulos, Campanis, Heldreich, Löbbecke, Earle Fox, Prokesch Osten, Margaritis et toutes les autres qui ont été publiées et dont ont a déclaré l’origine, ont été trouvées dans l’Attique et même pour la plupart à Athènes.

Ceci est un fait certain, tandis que nous ignorons complètement si jamais une de ces pièces a été découverte hors de l’Attique. Ces découvertes ont eu lieu, pas dans une ou deux trouvailles, comme l’a supposé M.r Six (p. 359, note 2), voulant expliquer leur introduction en masse de la Carie en Attique, mais en détail, petit à petit et pièce par pièce, et jusqu’à présent elles sont ainsi découvertes de jour en jour.

Par conséquent l’ensemble de toutes ces pièces est positivement attique. De plus leurs types aussi