Cette page a été validée par deux contributeurs.
502
j. n. svoronos
théâtre, et, dans ce cas, seulement aux places d’orchestre réservées à la proédrie au théâtre du Pirée.
De pareilles lettres ont été observées encore au théâtre d’Érétrie, pendant les dernières fouilles faites par les Américains, mais elles ont été prises fautivement, encore une fois, comme des signes employés par les tailleurs de pierres. Ces lettres sont presque contemporaines avec celles du théâtre de Dionysos et présentent encore ceci de très notable, que plusieurs d’entre elles sont inscrites en sens inverse, p. e. Γ, Κ, Δ, soit strictement comme sur quelques unes de nos tessères attiques[1].J. N. Svoronos.
(Traduction du Grec moderne par M.r E. D. J. Dütilh).
(La suite au prochain numéro).
- ↑ American Journal of Archaeology, vol. IX, 1896, p. 321. Theod. Woolsey Heermance, Excavation du Théâtre d’Érétria en 1895. Marques de maçons sur les rebords de l’Orchestre. “ Sur le côté du canal contournant la moitié de l’orchestre il y avait diverses marques de maçons. Partant de l’extremité orientale, la 1re, 2e, 3me, 7me, 10me, 13me, 14me, 15me, 21me et 22me, pierres qui forment le demi cercle, n’ont pas de marques, la 6me, et la 16me pierre ont des coupures (ou éclats naturel), mais celles-ci ne sont pas intelligibles comme lettres, les pierres restantes sont marquées de lettres distribuées comme nous les représentons en marge.
figure 4 Γ 12 Μ 5 17 Α 8 Κ 18 Δ 9 Ν 19 Β 11 Τ 20 Ι