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I

LA TOUR DE STRIGON

Une plaine. Du soir. Du silence. Une tour :
Au pied, un lac tranquille, et des bois alentour.
C’est l’heure des langueurs et des monotonies.
La nuit masse déjà, plus sombre au bord des cieux,
L’accroupissement noir des monts silencieux.
Berthe avec Blanchefleur rêvent, les mains unies.