Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/129

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Paris, entre cinq et six heures du soir, était traîné par deux locomotives, l’Éclair n° 2 et le Mathieu Murray, l’une de petite dimension à quatre roues placée en tête du convoi avec son tender ; l’autre, de grande dimension à six roues, construite par Sharpet et Roberts, suivait immédiatement avec son tender et le reste du convoi.

« II venait de passer sur le pont situé entre la station de Bellevue et la borne portant : 8 kilomètres ; quelques secousses réitérées, dont la cause était alors inconnue[1] jettent une

  1. La rupture de l’essieu antérieur de la petite locomotive, tombée à 45 mètres à peu près de distance du point où s’est effectué le fatal dénouement, a eu lieu aux deux extrémités, près des collets contigus aux renflements qui sont encastrés dans les moyeux des roues ; le fer de cette barre, de 9 centimètres de diamètre, était devenu lamelleux, à larges facettes. Cette rupture, suivant la majorité des experts, paraît avoir été la cause déterminante de l’accident. MM. Lebas, Cave et Farcot au contraire, l’ont regardée comme étant secondaire ou subordonnée à la rupture du ressort de devant à droite, laquelle aurait déterminé un abaissement du châssis qui supporte l’appareil.