Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/166

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en tirer[1]. IIs firent, en un mot, ce que l’on remarque encore dans toutes les contrées du globe, où l’espèce humaine est rare ou bien à l’état sauvage. Nos ancêtres étaient aussi tant soit peu nomades, et, de même que les Lapons et les Samoyëdes actuels, ils ne s’arrêtaient que là où ils trouvaient de quoi vivre, eux et leurs troupeaux, sans se donner la peine de cultiver, et tant que le pays environnant

  1. Presque tous les bois et les forêts des environs de Paris sont sur le sable : les uns sur le sable ou grès des hauteurs, tels sont les bois ou forêts de Marly, de CIamart, de Verrières, de Meudon, de l’Isle-Adam, de Chantilly, de Hallate, de Montmorency, de Villers-Coterets, de Fontainebleau ; les autres sont sur les sables ou limons d’altérissements anciens, tels sont les bois et forêts de Bondy, de Boulogne, de Saint-Germain, etc. » (Cuvier et Brongniart, Géologie des environs de Paris.)
    Je ferai cependant remarquer qu’à l’exception des bois et forêts de Fontainebleau, de Chantilly, de Saint-Germain, de Boulogne, etc., le sol proprement dit des autres bois et forêts, tels que ceux de Meudon, de Verrière, de Marly, etc., appartient aux argiles et meulières supérieures, qui ne laissent percer le sable que sur quelques points.