Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/170

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Dans les grandes pierres isolées, couvertes de lichen, il croit voir autant de men-hirs, de cromlec’hs ou de débris de ces dol-mens sur lesquels ces prêtres barbares consultaient, dans la même cérémonie, les entrailles palpitantes des victimes[1] ; il espère recueillir dans le sol vierge de la forêt qu’il foule aux pieds, de…

Asiles du silence el d’un profond repos,
Que respectent des vents les captives haleines.
D’un tremblement religieux
La sainte horreur me saisit en ces lieux :
Le druide, jadis, d’offrandes la main pleine,
Le front couronné de verveine,
Y rendait hommage à ses dieux.
(Description de la maison royale de Meudon, dédiée au dauphin, traduite d’une ode latine de l’abbé Boutard, par l’abbé du Jarry. Mercure Galant, décembre 1703.)
  1. Il existe encore des pierres levées dans d’Ermenonville ; les rochers de Fontainebleau renferment une grotte connue dans le pays sous le nom d'Antre des Druides.