Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/179

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dit avec calme : « Messieurs, la chasse est finie. »

On raconte de ce prince, qui n’aimait pas à être importuné dans ses plaisirs, qu’il fit un jour arrêter le perruquier Carouge, de Meudon, venu avec son apprenti dans la forêt pour être témoin de la chasse royale, et qu’il contraignit ces deux hommes à se couper réciproquement les cheveux. A cette époque on les portait longs. Qui eût alors prédit que le roi lui-même verrait, quelques années plus tard, tomber les siens avant de monter sur un échafaud !

II y avait aussi vers le même temps, parmi les gardes de la forêt, un tireur d’une adresse des plus rares ; semblable à l’Écossais surnommé Bas-de-Cuir ou la Longue-Carabine, le garde Valeran ne manquait jamais de toucher un cerf au lancé, dans telle partie du corps que le roi lui indiquait.