Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/183

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recherchés par les artistes et qui rappellent assez bien certains paysages des pays de montagnes.

    de ces vers, par un de mes amis, le docteur Paulin Silbert, neveu du célèbre Ilard.
    Meudon.
    « C’est un lieu chéri des Muses bienfaisantes et que recherche la piété fervente.
    « Ici une roche parnassienne perce un double sommet et se couvre ça et là du laurier d’Apollon.
    « Tout le pays s’engraisse d’eaux Pégasiennesqui serpentent jusqu’au fond delà vallée partout verdoyante.
    « Pan, Flore, Cérès, Pomone, Bacchus et toutes les divinités des bois, habitent ces lieux, mais tout proclame le nom plus saint de Martin.
    « Blaise, son fidèle compagnon, régit tous ces champs ; à lui le fertile jardin des Capucins plus agréable que le paradis terrestre ; à lui ces forteresses qui touchent le ciel de leur sommet.
    « Ici les champs et les jardins ont leur beauté naturelle.
    « La chapelle imposante de Guise frappe les cieux de sa majesté, et offre une des choses de ce monde qui plaisent le plus.
    « Vous voyez pour lui (sans doute Meudon) la Seine