Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/203

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élevée que la nôtre, en Angleterre, par exemple, et qui paraît même avoir été cultivé avec quelque succès dans Lutèce, au temps des Romains, n’aurait-il pas réussi également à Meudon, il y a un siècle et demi environ ? C’est ce qu’on serait tenté de croire, d’après ce vers de l’abbé du Jarry :

Vous n’étalez pas moins d’appas,
Ombrages chéris de Pallas ! [1]

Cependant j’aime mieux supposer que ces ombrages chéris de Minerve ne sont autre chose que ceux des chênes consacrés à Jupiter, son père.

La végétation est, en général, très active dans les parties basses de la forêt, là où il s’est accumulé une plus grande quantité de terre végétale ou d’humus ; elle y est encore favorisée par une humidité presque constante,

  1. Ode précitée.