Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/251

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« II est inutile de dire que les pies, ainsi que les geais, sont très nombreux ; tout le monde sait que ce sont des oiseaux très nuisibles dont on ne saurait trop purger les forêts[1]. Le geai est on ne peut plus remarquable à l’époque de ses amours ; il n’est pas de cris d’oiseaux qu’il ne sache imiter pour plaire à la femelle ; je l’ai entendu contrefaire si bien la buse et le corbeau, que je m’y suis laissé prendre plusieurs fois. On peut dire qu’il faut beaucoup d’habitude pour n’être pas la dupe de ses galantes imitations.

« On voit aussi, principalement en hiver, beaucoup de pigeons-ramiers dans la forêt de

  1. S’ils détruisent parfois le gibier, il n’en est pas moins vrai que, dans bien des circonstances, ils rendent de grands services à l’agriculture, en faisant leur proie habituelle des insectes ennemis de nos moissons, de nos verger, etc. Le pasteur Bréhim recommande expressément d’épargner les coucous, les mésanges, les pies, et même les fourmis rousses.