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Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/281

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De puissantes couches de calcaire grossier, dont l’ensemble l’orme une masse qui n’a pas moins de 22 à 24 mètres d’épaisseur, terminent la coupe des Moulineaux, et se trouvent presque complètement traversées un peu plus loin par le passage du chemin de fer. On en extrait d’excellentes pierres de taille, qui, de tous temps, ont joui d’une grande réputation[1]. Ces assises semblent avoir été sur quelques points disloqués parallèlement aux contours de la colline, par suite sans doute du glissement du calcaire grossier sur l’argile plastique située entre lui et la craie ; les faces

  1. « C’est de là que l’on a tiré les deux immenses pierres qui forment la cymaise du grand fronton de la façade du Louvre. Elles étaient d’un seul bloc ; et quoiqu’on les ait sciées en deux, elles ont chacune 54 pieds de long ; ce qui est d’aulant plus remarquable qu’elles n’ont que 8 pieds de large et 18 pouces d’épaisseur. »
    (Piganiol de la Force, Nouvelle description de la France. 1722.)