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Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/284

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plus haut, dans une touille que M. Guillaume fit exécuter au milieu de l’ancien réservoir de Bellevue, la terre argileuse noirâtre qu’on en a retirée contenait une foule de petites huîtres encore analogues à celles des argiles vertes de Montmartre, ainsi que des cylhérées qu’on retrouve à Ménilmontant. Enfin on peut aussi très bien reconnaître les traits de la formation gypseuse, dans la tranchée profonde du chemin de fer de la rive gauche, près du chêne de Doisu.

Les plus importantes sources de Meudon et de Sèvres, sur lesquelles je reviendrai plus loin, s’échappent de la couche argileuse qui constitue la partie supérieure de ce terrain ; c’est la meilleure nappe aquifère du pays, celle qui ne tarit jamais.

C’est aussi du mélange de cette terre avec les sables supérieurs, qui seront bientôt décrits, que résulte la terre franche si commune dans