Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/287

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Ces sables tellement tenus, si homogènes sur de grandes étendues, qu’un des meilleurs géologues de la Belgique n’a pas hésité à les attribuer à des émissions (éjaculations, suivant sa propre expression) de silice tenue en dissolution, ces sables, dis-je, offrent de temps en temps des petits galets de silex qui ne me permettent pas de douter un instant que cet immense dépôt de particules quartzeuses ait été, au contraire, formé à la manière des dunes actuelles sur le bord de la mer ; je crois même pouvoir émettre l’opinion que, non seulement ils se sont accumulés de la sorte, à une époque reculée où la mer, pénétrant encore dans le bassin de Paris, le remplissait comme un golfe dont les coteaux de Meudon auraient été l’un des rivages ; mais encore, que ses éléments, examinés au microscope, représentent fidèlement le quartz et le mica, arrachés par l’effort