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Page:Robert - Histoire et description naturelle de la commune de Meudon, 1843.djvu/297

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primitivement gélatineuse, devait se déposer confusément sur les bords des marais, de là sa porosité ; et tranquillement vers le centre, de là sa compacité ; c’est pour la même raison qu’on ne trouve guère de traces d’animalisation (lymnées, planorbes, rhyzômes de nénuphar, graines de kara, etc.) que sur les rives de ces anciens lacs d’eau douce, comblés aujourd’hui, tandis qu’on en cherche vainement vers le centre, là où la profondeur des eaux et l’abondance de la silice qui se précipitait n’auraient pas permis à des animaux et à des végétaux de vivre.

D’après les considérations que je viens de donner relativement à la formation des meulières d’eau douce, je conseillerai, quand on