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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/122

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mon pere a exigé qu’on vous fît passer par les épreuves les plus humiliantes ; il est satisfait de la fermeté que vous avez montrée dans les différentes occasions que la jalousie des Amazones leur a fait exercer sur vous. Me pardonnez-vous, mon adorable Princesse, les maux que mon amour vous a fait souffrir ; mais vous baissez les yeux & ne répondez rien : est-ce à la crainte ou à l’amour que vous donnez ce soupir ? Seriez-vous fâchée de vous unir à un Génie ? Peut-être, ajouta le Prince Verdoyant, que le séjour de mon Empire vous effraye ; il est vrai que jusqu’à présent aucun Mortel n’y est descendu sans y perdre la vie : mais, Prin-