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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/85

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agréable qu’elle proposa à la Fée de se reposer sous un berceau qui terminoit l’allée, & d’où sortoit une fontaine qui, par son doux murmure, joint au gazouillement des oiseaux, inspiroit une douce rêverie.

Elles se placerent au bord d’un ruisseau que formoient les eaux de la fontaine, & qui s’élargissoit à mesure qu’il s’éloignoit de sa source. Céliane naturellement gaie & badine, & qui ne cherchoit que les occasions d’amuser la Princesse, qui depuis long-tems paroissoit accablée d’une langueur qui commençoit à prendre sur son tempérament : Céliane, dis-je, proposa à Bonine de passer le reste de la journée dans cet