Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/14

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de la tyrannie de cette fille, d’autant mieux que les Etats du Géant sont précisément les Antipodes de ceux de la Princesse, ce qui fait qu’on n’a pas lieu de craindre d’une pareille union. Je la crains beaucoup pour moi-même, dit Tramarine, puisque le Prince notre fils est au pouvoir de ce terrible Magicien ; & je regarde son union avec cette méchante Géante comme une surabondance de maux pour ce cher enfant. Je vous ai déjà dit, Princesse, reprit le Génie, qu’il ne pouvoit rien entreprendre contre mon fils ; mais, pour achever de vous tranquiliser, apprenez que le Sylphe qui s’est chargé de son éduca-