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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/27

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naldon employa long-tems les prieres & les plus tendres supplications, pour tâcher de séduire la Reine ; mais s’appercevant qu’elles ne faisoient qu’augmenter le mépris qu’elle avoit pour lui, il changea de conduite, en substituant les menaces les plus terribles si elle ne se rendoit à ses desirs. Toutes ces différentes attaques furent vaines : Cliceria, fortifiée par la gloire & la vertu, les soutint avec une fermeté digne de son rang.

Je fus instruit d’une partie de ses peines par une des femmes de la Reine, qui, jouissant d’un peu plus de liberté, avoit trouvé le secret de gagner un de mes Gardes, qui