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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/29

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sassent assez peu à mon sort pour n’oser former le dessein de me délivrer de ma captivité ; je ne pouvois donc qu’exhorter la Reine à souffrir constamment des peines qu’elle ne pouvoit éviter.

Pencanaldon, qui ne vouloit pas s’éloigner de la Reine, donna ordre à ses Généraux de s’emparer de toute la Lydie ; ce qu’ils exécuterent en deux campagnes, personne ne s’opposant à leurs rapides conquêtes. J’appris ces fâcheuses nouvelles, avec celles que mes Peuples s’étoient rendus, sans aucune résistance, à mon perfide Tyran ; & ce qui mit le comble à mon désespoir, fut la perte des deux jeunes Prin-