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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/80

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çût d’abord du traie qui venoit de lui être lancé.

La Modestie, qui vit la malice que l’Amour venoit de faire à Brillante, voulut au moins la favoriser de tout son pouvoir, afin de rendre leur union éternelle ; elle profita de cet instant favorable pour engager l’Amour à rappeller la Constance, qu’il avoit depuis long-tems bannie de sa présence. Ce Dieu, satisfait de son choix, y consentit sans peine ; & afin de guérir entierement les soupçons qui pouvoient rester dans l’esprit de la Princesse, il permit encore que les Graces & la Modestie l’accompagnassent toujours, aux conditions que Faveur se