Aller au contenu

Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/92

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

reprit ce Dieu, depuis que j’ai quitté mon bandeau. On s’en apperçoit aisément, dit le Prince, au choix que vous avez fait de l’aimable Brillante ; & le plus grand éloge qu’on puisse lui donner, est celui d’avoir sçu fixer l’Amour par ses charmes. Mais, dites-moi, avez-vous aussi renoncé pour toujours à l’Olympe ? J’en aurois grande envie, dit l’Amour ; car rien n’est à-présent plus ennuyeux que ce séjour. Vous ne devez pas ignorer qu’une compagnie n’est amusante, qu’autant qu’on y rencontre d’aimables femmes ; & c’est ce qu’il est très-rare d’y trouver. La vieille Cybelle ne fait plus que radoter ; pour Ju-