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Page:Robert Chénier - Barreaux (1945).djvu/19

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Ô ma jeunesse, au fond de ce brouillard,
Reviendras-tu, avant qu’il soit trop tard,
Pour conjurer les tempêtes encor ?
Ce n’est qu’à toi que je crois et confie
En cet automne où court sans fin la pluie,
Mon pauvre cœur menacé par la mort.