Page:Robida - Le vingtième siècle, 1883.djvu/120

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— Voyons, voyons, pas de cris ! fit Gontran ; s’il y a des dégâts, j’actionnerai la Compagnie en dommages et intérêts…

— Elle est jolie, votre Compagnie ! Vous avez été stupide, tout simplement, le jour où vous vous êtes abonné à une Compagnie qui a de si mauvais tuyaux…

UNE INONDATION DE POTAGE.
UNE INONDATION DE POTAGE.

— Vous êtes bien sotte de vous tourmenter comme cela…

— Ah ! je suis une sotte ? fit Mme Gontran en jetant une assiette à la tête de son mari, et vous, vous n’êtes qu’un imbécile !

Ahuri par la catastrophe et par les reproches de Mme de Saint-Ponto, Gontran se laissa aller jusqu’à la violence ; il osa répliquer à madame qu’elle était une triple sotte ! Il avait évité l’assiette, mais cette fois il n’évita pas la gifle qui vint immédiatement le punir de son forfait.