Page:Robida - Le vingtième siècle, 1883.djvu/398

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— Très bien, dit M. Ponto, et que renferment ces caisses sur lesquelles nous sommes assis ?

— Ce sont les torpilles, » répondit l’ingénieur.

Hélène se leva d’un bond.

« Faites-les semer dès demain aux endroits indiqués, dit M. Ponto, pas d’emmagasinement, ce n’est peut-être pas prudent. »

À CENTRAL-TUBE. — LE GRAND AQUARIUM.
À CENTRAL-TUBE. — LE GRAND AQUARIUM.

L’ingénieur conduisit ses visiteurs du côté américain de Central-Tube.

« Voici que l’on commence à ouvrir la rangée d’arcades, dit-il, on pose les plaques de cristal, les volets de fer s’ouvrent en faisant jouer ce ressort… Ce sera très beau, voyez ! on a des perspectives dans les rochers du fond de l’eau…

— Superbes, ces paysages sous-marins ! s’écria M. Ponto ; ces lueurs glauques, ces traînées de lumières étranges, et ces trous noirs, ces antres mystérieux où s’agitent comme des tentacules de monstres inconnus, ces énormes blocs couverts d’une végétation presque animale, tout cela est d’une saveur ! C’est le roi des aquariums !