Page:Robida - Le vingtième siècle, 1883.djvu/91

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— Parbleu ! fit M. Ponto en écartant le récepteur, le petit emprunt !… Et vos bébés ? reprit-il.

— Ces chères petites vont bien, je vous remercie… elles deviennent grandelettes…

— Des bébés de quinze à dix-sept ans ! dit M. Ponto à ses filles, madame leur mère a peur de les montrer, leur présence nuirait à ses airs de jeune femme évaporée… »

SPECTATEURS AFRICAINS PAR LE TÉLÉPHONOSCOPE.
SPECTATEURS AFRICAINS PAR LE TÉLÉPHONOSCOPE.

Les trois coups annonçant la fin de l’entr’acte interrompirent la communication. Le rideau allait se relever sur le second acte de Faust.

« Assez d’Opéra pour aujourd’hui ! dit M. Ponto ; voyons, c’est jour de répertoire au Théâtre-Français ; si nous entendions un petit morceau de chef-d’œuvre classique… pour achever de m’endormir ?…

— Soit ! dirent Barbe et Barnabette en soupirant d’un air de résignation.

— Que joue-t-on ? dit M. Ponto en prenant le programme, voyons,