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112 HISTOIRE.

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nèrent par la nomination des électeurs, qui prêtaient serment de remplir en conscience les fonctions qui leur étaient attribuées et recevaient les cahiers approuvés par l’assemblée. Plusieurs districts, comme celui de la paroisse Saint-Étienne-du-Mont, nommèrent des électeurs suppléants, pour le cas où l’Assemblée de l’Hôtel de Ville n’atteindrait pas le chiffre de trois cents électeurs, fixé par le règlement pour la totalité du Tiers état de Paris. Il résulte d’une pièce fort curieuse, intitulée ~emoM~’ctMce des e/cc<6M !~ de ~a !n~e-6 !&e~ à ~.)7, les électeurs des autres ~c~, qu’il se glissa dans ces opérations électorales des assemblées primaires de Paris plusieurs irrégularités très graves. Alors qu’il ne devait être nommé que cent quarante-sept électeurs, car le nombre des votants pour l’ensemble des districts n’avait pas dépassé onze mille sept cent six, le nombre des électeurs désignés atteignit le chiffre de quatre cent sept. « Les votants du district Saint-Roch, lit-on dans la /~HMM~’aMce, au nombre de quatre cent cinquante-deux, ont nommé vingt électeurs, ce qui donne un pour cent ; ceux de Saint-Magloire, au nombre de soixante-dix-sept, en ont fait huit, ce qui donne un sur neuf ; soixante-trois réunis à Saint-Joseph en ont choisi treize, ce qui fait un sur cinq ; ainsi de plusieurs autres. » En résumé, si l’on eût fait droit à la ~emoK~axce du district SainteÉlisabeth, le quotient commun des soixante districts eût réduit les électeurs au chiffre de trois cent quatre, mais le Tiers état, dans première assemblée, arrêta que tous les électeurs et suppléants seraient conservés. On ne voulait pas recommencer les élections parisiennes quelques heures avant l’ouverture des