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LA MUNICIPALITÉ PARISIENNE ET LA RÉVOLUTION. 123 rldnoninmonfo TPn m~.mn le.mne ~ne ~iefrinfc enr~innl. départements. En même temps, les districts seraient appelés à désigner leurs officiers de district et leurs comités. Les cent vingt représentants actuels de la Commune continueraient leurs fonctions jusqu’au dépouillement des élections, ainsi que les soixante représentants élus le 3 août.

La nouvelle assemblée des trois cents représentants se réunit, le 18 septembre n89, dans la grand’salle de l’Hôtel de Ville et Bailly fit prêter serment aux élus. On constata que la majorité des districts leur avait donné le pouvoir d’administrer la Commune et de travailler à la rédaction du plan de municipalité. Mais il était difficile d’accomplir cette tâche avec calme au milieu des émeutes et des troubles de la rue. De la Salle, le premier commandant de la milice, venait de se constituer prisonnier pour sauver sa tête. Durocher, le commandant de la maréchaussée de Chaillot, avait été massacré le 10 août. Deux cornmissaires de l’Assemblée, MM. Frondeur et Defresne, avaient failli périr, le 28 du même mois, en essayant de réprimer les désordres de la Halle. Aussi La Fayette et la Commune provisoire essayèrent-ils tout d’abord de constituer une force organisée dont les cadres furent fournis par les sergents des gardesfrançaises, promus lieutenants et sous-lieutenants de la garde nationale. Le roi mit 6 000 fusils à la disposition du commandant en chef, et M. de Ruthière ci-devant commandant de la garde de Paris, forma une garde nationale à cheval de « 600 maîtres ». Mais des documents précis constatent qu’au mois d’octobre 1789, l’organisation de la garde nationale laissait encore beaucoup à désirer, et que les actes d’indiscipline, de la part des officiers eux-mêmes,