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YY~anv nnnn ;l ;nn r,nnr·l.~ n.v m,hlinnn ·rnn il mieux concilier pour la paix publique avec une assemblée dont il est le membre et le chef, et à mieux vivre avec ses égaux ». Bailly n’accepta pas une aussi dure leçon, et, lors de la fête de la Fédération, il trouva encore moyen de blesser la Commune provisoire en donnant l’ordre au colonel des gardes de la Ville de ne pas escorter l’assemblée municipale plus loin que le boulevard du Temple, ce qui eut pour résultat de l’abandonner au milieu de la foule qui rompit le cortège des membres de la Commune. La Fayette fut au contraire plein d’égards pour eux, et dans leur séance du 23 juillet, ils prodiguèrent les applaudissements au commandant général, lorsqu’il vint les remercier de l’accueil fait par la capitale aux fédérés. Bien que, le 3 août 1790, la Commune provisoire eût félicité Bailly pour la forme, à propos de sa réélection comme maire de Paris, elle témoigna son ressentiment au chef de la municipalité, le 18 septembre, quand Fauchet opposa la déférence de La Fayette, « à l’aveugle orgueil de Bailly », qui avait refusé de de prêter, en assemblée générale, le serment de « n’avoir rien reçu à raison des fonctions de mandataire de la Commune, à l’exception du remboursement des dépenses justifiées ». Le 6 octobre, elle le dénonça à l’Assemblée nationale comme ayant ordonné l’arrestation arbitraire de plusieurs citoyens.

Cependant l’Assemblée nationale avait commencé, dès le 27 avril 1790, la discussion « sur le plan de municipalité convenable à la Ville de Paris ». Le rapport de Démeunier présente un vif intérêt, en ce qu’il montre ce que pensaient les Constituants du régime auquel il convient de soumettre la capitale. Il développe cette opinion que ce régime doit être excep-