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LE CERCUEIL DE MIRABEAU

Un grand nombre d’érudits et d’historiens se sont passionnés à propos de la dépouille mortelle de Mirabeau. Charles Nodier avait reçu les confidences du père Leiièvre qui, le 21 septembre 1794, avait inhumé au cimetière de Clamart, le cerceuil de l’illustre tribun et risqué lui-même de rouler dans la : fosse, tant était lourde l’enveloppe de plomb. Michelet, en 1847, affirmait aussi, d’après le dire du docteur Serres, professeur au Jardin des Plantes et directeur de l’amphithéâtre de Clamart, que le cercueil reposait vers le milieu de l’enceinte. Le même directeur avait dit à M. G. Pouchet qu’à l’époque où l’on construisit les pavillons de l’amphithéâtre, on trouva, en creusant les fondations, le cercueil de Pichegru, sur le crâne duquel pendaient encore ses cadenettes et le ce~’cMe~ de Mra&eetM, qui ne fut pas ouvert, mais bien identiné, car il portait une plaque de cuivre avec le nom du mort. M. Serres assista à l’exhumation, et il ajoute que le cercueil fut de nouveau inhumé dans l’alignement ou le voisinage d’une allée d’arbres qui existait encore en 1868. Bien que Mirabeau n’ait pu être inhumé dans la partie de l’enclos où s’élèvent aujour-